Michel Couillard, l'étoile filante de Watatatow

Je sais, je sais, je suis en retard pour réagir.

Peut-être que j'étais juste un peu sous le choc après l'annonce du décès du talentueux comédien Hugo St-Cyr. Il a marqué tout un pan de notre génération en incarnant le célèbre personnage de Michel Couillard dans la série culte Watatatow ayant été diffusée sur les ondes de Radio-Canada pendant 14 ans (1991 à 2005)... Je me souviens qu'après la confirmation de la dernière saison, cette année-là, j'ai eu à faire mon deuil de cette émission! Étant trop jeune lorsqu'elle a commencé, j'avais visionné l'ensemble des reprises et j'attendais les nouveaux épisodes avec une telle impatience! Je n'en ratais jamais un! Bon, je voulais faire un article «sharp» et un peu plus «journalistique», mais tant pis! Hugo St-Cyr mérite plus que de simples faits informatifs rassemblés en un article. Je trouve ça hyper ironique: vous avez sans doute souvent entendu, tout comme moi d'ailleurs, que «ce sont les meilleurs qui partent en premier». Bien, Hugo St-Cyr, dans le rôle de Michel, était sans demi-mesure MON meilleur. J'affectionnais particulièrement ce personnage. Bien sûr qu'il ne s'est pas limité qu'à ce rôle. Mais, son passage fut marquant à un tel point qu'il fut l'un des seuls personnages à tourner dans l'intégralité de la série, soit près de 1220 épisodes! Simplement pour ce seul et même rôle, il a gagné 5 Prix MetroStar consécutivement de 1997 à 2001, en plus d'un Prix Gémeaux en 1992... Comme quoi il a conquis plusieurs cœurs québécois!

Sérieusement, la vie est dure avec nos meilleurs, parfois...

Et malheureusement, y a pas nécessairement assez de mots pour s'exprimer à leur faire un hommage à la hauteur de leur passage sur Terre. 36 ans, c'est jeune pour lever les voiles. Et ce qui m'attriste encore davantage, c'est de savoir que ses deux petites filles doivent déjà surmonter cette difficile épreuve.

À la suite de ces mots quelque peu maladroits, ce que je veux dire, c'est qu'il s'agit d'une belle étoile qui prend son envol après avoir connu et lutté contre le pire. C'est dommage, c'est triste... Son cancer des os aura eu raison de lui. C'est toute la génération 90's qui est dans le deuil.

 Hugo St-Cyr (à droite), dans la série Ent'Cadieux:

Il avait également son groupe de musique Hugo St-Cyr Sextet

En conclusion, je vous invite à écouter la chanson-thème de Watatatow, interprétée par Mathilde Laurier, en l'honneur d'Hugo St-Cyr. Elle est magnifique et dénote un touchant hommage pour le comédien.

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Bella Richard

Grease, la comédie musicale!

En ce lundi soir, 22 juin 2015, le temps est chaud et radieux: parfait pour un soir de première! La rue Saint-Denis est bondée. Décorée par de jolies voitures anciennes et animée par des Cheerleaders se trémoussant fièrement au son d'un air rythmé, elle nous replonge tout droit en 1959. Dans la foule, on y rencontre des fans inconditionnels de ces classiques interprétés par Danny et Sandy dans le célèbre film Grease. Pour un soir, le Théâtre St-Denis se transforme en la Rydell High School afin de nous submerger dans nos souvenirs!

C'est sur le tapis rouge déployé que nos vedettes québécoises telles que Guylaine Tremblay, Éric Salvail, Mélanie Maynard, Yvon Deschamps et Judy Richards s'apprêtent à revivre la folie des T-Birds et des Pink Lady!

Un public fébrile se cache sous les lumières qui se tamisent peu à peu et de chaudes acclamations encouragent les acteurs qui entrent en scène. Le Casting est choisi à la perfection: Annie Villeneuve dans le rôle de Sandy Olssen et Jason Roy Léveillée interprétant Danny Zucco ont été grandement supportés par leurs ami(e)s jouant les rôles secondaires, parmi lesquels on retrouve notamment Bryan Audet, Philippe Touzel, Éléonore Lagacé et Isabelle Giroux. Tout est bien orchestré, entre décors écoliers et changement de scènes... Bref, un spectacle digne d'une association entre Andrew Shaver et Denise Filiatrault, deux géants du monde de la mise en scène! Il ne faut surtout pas oublier de souligner les mérites de Guillaume St-Laurent, à la direction musicale, James Lavoie pour la création des costumes, et d'Annie St-Pierre pour les magnifiques chorégraphies, le tout venant agrémenter la prestance de la comédie musicale qui a déjà vendu près de 40 000 billets.

Tout au long de la représentation, vous serez impressionnés par les prouesses artistiques des comédiens et charmés de nouveau par les succès originaux tant aimés, cette fois, interprétés dans la plus grande singularité québécoise! Cet été, c'est définitivement la soirée à s'offrir! D'ailleurs, une semaine suivant la Première médiatique de Grease, la comédie musicale!, je me surprends encore à fredonner «You're The One that I want» comme si je n'avais jamais quitté mon siège.

Bella Richard

Mon coeur à chapeau

Il y a de cela deux ans déjà, je voulais démarrer ma chaîne YouTube. Je ne le faisais pas par peur de ne pas savoir comment. Alors, je cumulais les idées se bousculant dans ma tête "bouillamment" créatrive et je les écrivais dans mes cahiers que je tapissais d'encre bleue et noire...

Entre intérêts basculant vers la photo, l'écriture, le théâtre et la musique, je me devais d'expulser ce trop-plein d'idées et de fantasmes artistiques... Je me devais de trouver quel serait ce moyen pour y arriver et la vidéo me semblait idéale!

Depuis mon plus jeune âge, bien encré au fond de moi, vit le sentiment que mon monde, à ma façon, peut-être, est avant tout un monde de création et d'imaginaire.

D'une aventure de vie en amenant une autre, cependant, je me suis égarée sur une autre planète que j'ai cru mienne pendant environ six ans. Mes yeux aveuglés par une quête de réussite professionnelle certaine se sont enfin grand ouvert, récemment, après d'innombrables (et c'est peu dire) remises en questions plus existentielles les unes que les autres!

J'ai appris à me redécouvrir, dernièrement.
La vraie moi, celle qui était empoussiérée sous une tonne de "Tu devrais", de " l'on ne vit pas de cela [l'art]" et d'un uniforme et d'une rigidité acquise ne m'appartenant pas... Elle était bien là, un peu amochée. Mais une fois épousseté, ne demandant qu'à être restauré, on redécouvre ce coeur d'enfant qui prend la pause sous son chapeau. Non pas un chapeau qu'il porte pour se cacher des autres, mais bien pour s'amuser, car c'est comme ça qu'il se sent léger, ce coeur-là.

Ce blog se voudra un complément à ma chaîne sur lequel j'écrirai, aussi souvent que possible, des billets traitant de sujets diverses.

Merci à l'avance de me suivre dans mes folies hebdomadaires!